9/22/2007

Six minutes

Il est sept heures. Mon réveille-matin fait jouer sa chanson. Mes yeux s'ouvrent, se referment. S'ouvrent. Se referment. Mes babines esquissent un sourire. Mes joues prennent du volume.

Ravi. J'étais ravi ce matin de ne pas me réveiller avec un air de bête, les yeux dans le gras de fèves au lard. Parce que je savais trop bien que je n'avais dormi que quelques heures, incapable de m'assoupir à cause d'une chose, ou peut-être deux, mais une majeure. Ma chronique.

C'était inévitable. Je me devais d'affronter la radio. C'était même écrit dans mon agenda étudiant. 8 h 05 : chronique films, CHYZ. Je ne pouvais rien y faire (j'exagère un peu ici)

J'étais stressé, il faisait chaud sous les draps. Ce n'était pas mieux lorsque je les poussais à mes pieds. Je ne savais plus quoi faire. Pourtant, j'étais quand même bien préparé. J'avais des infos, des papiers et je pensais bien pouvoir être un chroniqueur acceptable. Bien évidemment, ça allait être ma première fois, alors on pourrait être indulgent. Il n'y avait rien à s'énerver, dans le fond.

Et c'est bien vrai. À moins dix, j'étais dans les locaux de la station. Douze minutes plus tard, les écouteurs s'embarquaient sur ma tête, ma bouche derrière le micro, mes feuilles devant mes yeux.

Six minutes, ce n'est pas grand chose, laissez-moi vous dire. Ça roule. Il faut dire que j'en avais préparé plus que pas assez. Ça s'est bien passé. Et ça va sûrement aller en s'améliorant.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Étienne le grand stressé...Je suis contente que tout aie bien été pour ta chronique...Je t'aime!