8/04/2021

Que d'apprentissages!

Dans la vie, on apprend, tous les jours. Sur le monde, sur les autres, sur soi-même.

Dernièrement, je suis allé voir le film "Le guide de la famille parfaite", de Ricardo Trogi, avec et écrit par Louis Morissette, entre autres. J'ai appris des choses? Certainement. Je retiens qu'il faut faire attention à l'anxiété de performance. Je n'en dis pas plus, allez voir le film. C'est tout aussi bon que Le mirage.

Au cours des derniers mois, j'essaie d'apprendre à lâcher prise. Oh là, ça c'est pas évident, on s'entend là-dessus. C'est tout un défi! Mais je pense que plus le temps passe, plus j'y arrive. Je me dis que je ne peux pas tout contrôler. Je me dis que "ça va bien aller". Je me dis que je fais de mon mieux et que c'est ben correct de même.

On dirait que la vie est faite pour apprendre. Récemment, j'en ai appris un peu plus sur Noémi Mercier, brillante journaliste et actuellement cheffe d'antenne à Noovo, grâce à l'entrevue qu'elle a accordée dans le cadre de l'émission Métier journaliste. Dans un de nos cours, quand j'étais aux études en comm, on nous a demandé de faire un portrait de journaliste. Ça m'avait pris des semaines à décider. J'hésitais entre Steve Proulx et Jean-Benoît Nadeau. Finalement, j'avais fait le portrait de JBN. Mais à bien y penser, j'étais plus intéressé par M. Proulx, qui soulignait d'ailleurs, il y a quelques jours à peine, son dixième anniversaire en tant qu'entrepreneur.

Aujourd'hui, c'est clair que je ferais le portrait de Noémi Mercier, femme forte et féministe assumée. Il y a de la matière et elle mériterait certainement qu'un(e) étudiant(e) fasse un bon portrait étoffé d'elle. Je la connais peu, mais je suis sûr que c'est vraiment une fille exceptionnelle.

Autre chose que j'ai apprise il n'y a pas si longtemps : le mot ptérodactyle (tsé, les dinos qui volent) vient du latin pterodactylus, signifiant « doigt ailé ». Je savais pour dactylus. Mais j'ignorais pour ptero. C'est ma grande soeur qui me l'a appris. Elle sait beaucoup de choses, elle. Elle a cette réputation dans la famille (et même au-delà, certainement), ce qui est tout à fait fondé. "Demande à Caro" est presque devenu un classique. 

Et quand elle ne sait pas ou qu'elle se pose une question, elle cherche. C'est ce qu'elle a confié l'autre jour à ma nièce et à mon filleul.

"Pis savez-vous ce que je fais quand je sais pas?" Les deux enfants, curieux, ont répondu par la négative. "Je cherche!".

Voilà. Il n'en fallait pas plus pour leur faire comprendre qu'on peut chercher (et trouver!) quand on ne sait pas.

On apprend tous les jours, même sans s'en rendre compte. Je suis convaincu de ça. Même si, dans ta journée, tout ce que tu as fait (ou presque), c'est dormir, aller un peu sur Facebook pis jouer aux cartes sur ton ordi (fait vécu dernièrement, alors que je vivais une mauvaise journée).

Il y a des journées plus tough que d'autres. Aujourd'hui, ça va bien. Je tiens à le dire. Demain ou après-demain, je ne saurais le dire.

À chaque jour suffit sa peine, comme le dit le proverbe.

Et d'où vient ce proverbe? On le trouve dans le Nouveau Testament (Matthieu, 6:34). "Jésus conclut ainsi un discours où il conseille de ne pas se soucier du lendemain et de faire confiance à la providence divine."

J'ai trouvé. Merci Wiki :)

6/15/2021

Je vais bien mieux

Il y a quelques mois déjà, je demandais ici comment vous alliez.

En espérant que ça s'améliore si ça ne va pas. Ou que ça se maintient si ça va bien.

Un mot pour dire que je vais bien mieux, moi. J'ai plus d'énergie. Peut-être pas autant qu'au début de l'an dernier, je dirais. En fait, ça dépend.

Dans mon journal de l'humeur, on peut voir qu'au cours des dernières semaines, j'ai flirté avec la déprime et l'exaltation. C'est pas mal ça, le trouble bipolaire, je pense. Ces derniers jours ont été neutres, normaux. Et c'est ce qu'il faut, le plus possible.

C'est important de prendre soin de soi, je ne vous apprends rien.

***

Ce qui me rend surtout content (heureux?), c'est aussi l'élection d'un beau conseil d'administration pour le projet que je porte (avec d'autres, bien sûr), Valoristes Québec. Enfin, des élections ont pu avoir lieu et on a recruté sept belles personnes dévouées. L'organisme est entre bonnes mains, pas mal certain de ça.

Comment je me sens? Plus léger, soulagé. Participer aux premiers pas d'un OBNL, c'est stimulant, drainant, mais ça ne se fait pas tout seul ou avec 2-3 bénévoles engagés. Avec les élections du CA, je pense qu'une étape importante a été franchie. Et qu'on peut passer à un autre niveau.

Je suis fier, aussi. Quand j'en ai glissé un mot sur Facebook, une tante m'a félicité et m'a notamment écrit ceci : "un immense bravo pour tous tes efforts qui ont contribué à ce résultat".

Je suis fier du résultat et je suis excité à l'idée de collaborer activement à la suite du projet.

***

Ce blogue s'appelle Tête heureuse. C'est mon papa qui a suggéré le nom il y a quelques années déjà. Ce titre, pour moi, comme à peu près tout le monde j'imagine, c'est un espèce d'objectif à long terme. Physiquement, ça va bien. Et mentalement, présentement, si on compare à cet hiver, je vais bien mieux.

Et je souhaite que ça dure.

4/16/2021

"Y a du vomi dans l'entrée"



Salut!

Cette pandémie qui perdure m'a rappelé une anecdote. Et j'aimerais vous la partager.

Ça vient de me passer par la tête. Le parallèle que je vais faire est peut-être un peu boiteux, mais je me demande bien ce que serait devenue cette pandémie si les symptômes de la maladie étaient différents et bien définis.

Je m'explique. Tout le monde connaît la gastro. Les symptômes, on les connait! Personne ne souhaite refiler ça à quelqu'un d'autre. Personne ne souhaite que ses amis se mettent à chier liquide ou à gerber à profusion. Personne.

***

Je me souviens d'un samedi où j'étais censé aller voir Daniel Boucher en spectacle à L'Assomption, au théâtre Hector-Charland. J'y étais allé avec un bon ami à moi.

Quelques heures avant le show, je parle à mon père qui me dit qu'il ne se sent pas bien et tout le tralala. Ah bon, que je le lui réponds, tout en me dirigeant vers la salle de bain de la maison.

Avais-je bien lavé mes mains? Sûrement pas.
Et avais-je limité mes contacts avec mon papa? Je ne crois pas.

Une fois rendu sur place, à L'Assomption, je me sentais quand même bien. Mais dans la salle, quand le spectacle a commencé au son de la chanson Voyons donc (m'en souviens comme si c'était hier), j'ai rapidement eu des nausées.

Je pensais résister, mais un moment donné, je n'étais juste plus capable. J'ai dû sortir de la salle. Et tout juste après avoir poussé la porte, c'est sorti. Je me suis dirigé péniblement vers les toilettes en criant au passage : "Y a du vomi dans l'entrée". 

Les préposés m'avaient entendu, car je suis allé voir après, et c'était nettoyé. Ouf, disons qu'on s'est évité un entracte particulier pour de mauvaises raisons.

J'ai donc à peine vu le show, c'est clair. Le reste, je l'ai tout juste entendu (plus des vibrations qu'autre chose). J'essayais de reconnaître les tounes, bien assis sur la bol ou tout près des toilettes, et prêt à y retourner pour évacuer.

Je ne suis pas retourné dans la salle, il me semble. En fait, je n'aurais peut-être juste pas dû aller au show. Et j'espère ne pas avoir contaminé des personnes lors de cette soirée. Parce que quand ça se met à sortir des deux bords, on s'entend, c'est pas agréable.

***

Pour revenir à ce foutu coronavirus... Il est insidieux, car la COVID-19 comprend toutes sortes de symptômes, du nez qui coule à la fièvre en passant par des problèmes respiratoires. Même que des fois, les symptômes sont absents sauf que la maladie est bien là. Et elle peut tuer des gens ou les rendre très malade.

C'est pour ça que la COVID, elle fait tellement chier :)

Respectons les consignes (distanciation, masque, lavage de mains). Imaginons que si nous ne faisions pas ça, les gens qu'on côtoie se mettaient facilement à vous savez quoi pendant des semaines. Comme moi je l'ai fait à l'Assomption, mais juste un soir.

Et allons nous faire vacciner.

Pour que tout ça finisse au PC. Ça achève... Chaque jour qui passe nous rapproche de la fin.