9/24/2008

Je cite (une troisième fois)

Première fois ici. Deuxième .

Un ancien prof d'université a souvent répété ça.

La culture, c'est ce qui reste quand on a tout oublié.

9/21/2008

Un peu de pub

Il faut bien que j'en parle un peu. Mardi dernier, j'ai rencontré Michel Monette, un conseiller en communication. J'avais lu son idée dans un article du Soleil, paru il y a deux semaines environ.

Pour un travail d'université, je l'ai rencontré. Je voulais en savoir davantage sur un projet qu'il a imaginé pour le 400e de la ville de Québec. Ça s'appelle 400ans-400 blogues. Je m'intéressais particulièrement aux motivations qui avaient poussé cet homme à proposer un projet de la sorte à la blogosphère québécoise.

Vous pouvez lire l'entrevue ici, sur le site 400ans400blogues.com.

Et puis, profitez en donc pour en lire un peu plus sur son concept. Je lui fais un peu de pub, comme ça.

Ça fait plaisir, Monsieur.

9/19/2008

Températures

Ce matin, j'ai eu froid.

Dans la journée, j'ai eu chaud.

Ce soir, j'ai eu froid.

Exactement le genre de choses qui me font suer.

9/15/2008

Flatteur

Des fois, il m'arrive de relire de beaux mots qu'on a eus à mon égard. Des contenus de cartes de fête, des voeux de bonne année, des compliments gardés sur un papier quelconque.

Et aujourd'hui, j'ai eu droit à quelques autres. Je vous les fournis au complet, ce n'est pas bien long. Il s'agit des commentaires d'un de mes profs sur un travail qu'on a fait la semaine passée, en classe. On devait s'auto interviewer, dans le but de se présenter. Cinq questions, cinq réponses.

Sans plus tarder, voici ce que l'enseignant a écrit :

+ Contenu très personnel... et intéressant!
+ Style écrit efficace : la plume est alerte
+ Entrevue bien structurée
Bref, on sent un véritable potentiel chez vous... doublé d'une authenticité qui constitue un atout. J'ai hâte de lire votre première "vraie" entrevue...

Yes.

9/06/2008

Sur le panneau routier

Cul-de-sac.

Ça, ça se trouve à être le fond du sac. Ou peut-être l'endos du fond. En tout sac... Euh, en tout cas.

Juste à cause de ça, c'est certain que je ne ferai plus prendre la main dans le sac.

Elle risquerait trop de sentir le derrière de fesses.

9/02/2008

Quoi de neuf?

La question revient, de temps en temps. Ou sensiblement la même. "Qu'est-ce que tu fais de bon?", c'est pas mal pareil, quant à moi. Bref, ils veulent savoir s'il y a des choses qui ont changé, où en sont rendus nos projets, comment ça va à l'école, si on travaille, si on aime ça, si ça va bien, si on a une blonde ou un chum, si on voit du monde, si on s'amuse...

La réponse peut être, dans certains cas, plutôt succincte. Bof, pas grand chose. La routine. Et dans bien des cas, lorsque ce genre de réponse est lancé, c'est vrai.

On peut parler de ce qu'on a fait, de ce qu'on va faire, ce qui s'en vient pour nous. Dans le contexte d'un conventum, cinq ans après avoir terminé mon école secondaire, au cours duquel tu parles à bien des gens avec qui t'avais pas parlé depuis bien du temps, ça sonne de même. Y en a que tu replaces facilement, mais d'autres que t'as oubliés, qui te dise plus grand chose. "Je suis un des deux jumeaux." Ah oui, eh bien, tu me rappelles à l'instant, cher jeune homme, qu'il y avait des jumeaux dans ma promotion. Ça m'avait échappé, désolé. Donne-moi quelques secondes, que j'appelle l'éléphant pour sa mémoire. Simon, c'est ça. T'as donc ben grandi, le gros. Ah, non, c'est moi qui est maigrichon et minus...

Alors voilà pour dimanche. Samedi maintenant.

Grand-papa Aimé, bien aimé oui, s'est éteint la semaine passée, à pas loin de quatre-vingt-cinq ans. Samedi, tout près de l'urne contenant les cendres, ça a pleuré beaucoup, merde. À côté d'une belle photo de sa face, en moqueur, au sourire narquois, comme s'il venait d'en compter une et qu'il attendait qu'on la rit. Oui, ça a bien braillé. Parce que c'était bien triste, merde. Parce que grand-p'pa est mort, merde.

Deuxième grand-parent à décéder en un peu plus d'un an. Il faut bien qu'ils partent un jour, merde, eux aussi. Pourquoi ils seraient immortels de toutes façons, hein?

Au salon, première expérience dans ce qu'on pourrait appeler la file. Grand-maman, enfants et puis moi, premier représentant des petits-enfants. Étienne, je suis le plus jeune d'entre eux. Mes sympathies. Merci. Ça devient redondant, par moments, mais quand même, on se sent vraiment moins seuls.

Bien des mains serrées, bien des mouchoirs mouillés, bien des larmes tombées... Journée épuisante. De doux souvenirs de notre enfance, en sa compagnie. Câlisstie. Criissse...tophe Colomb. Viarge. La machine au lieu de l'auto. Windbreaker pour le manteau.

Et surtout un excellent blagueur. Un sens de l'humour du tonnerre qui s'est transmis à merveille aux enfants, puis aux petits-enfants. Mon père en est quand même un pas pire. Son frère se démarque plutôt bien. Et que dire des petits-enfants, spécialement le plus jeune...

Et puis, quoi d'autre. De retour de voyage depuis une semaine. À Myrtle Beach, vraiment cool. La mer, c'est vraiment le meilleur des calmants et elle permet un excellent ressourcement. Et puis les restos ne sont pas tous fameux aux States. Peut-être vais-je en parler un autre de ces jours.

Et puis enfin, je serai sur un banc ou une chaise d'école pour quelques semaines maintenant.

Je crois bien revenir ici en force. Du moins, je l'espère. Alors éloignez-vous pas trop. D'autant plus que je sais que, parmi mes lecteurs je ne sais assidus, il y a deux anciens de la dix-septième promotion de l'Académie.

Allez, je vous rejase. Et vous relirez, si vous le voulez bien.