9/02/2008

Quoi de neuf?

La question revient, de temps en temps. Ou sensiblement la même. "Qu'est-ce que tu fais de bon?", c'est pas mal pareil, quant à moi. Bref, ils veulent savoir s'il y a des choses qui ont changé, où en sont rendus nos projets, comment ça va à l'école, si on travaille, si on aime ça, si ça va bien, si on a une blonde ou un chum, si on voit du monde, si on s'amuse...

La réponse peut être, dans certains cas, plutôt succincte. Bof, pas grand chose. La routine. Et dans bien des cas, lorsque ce genre de réponse est lancé, c'est vrai.

On peut parler de ce qu'on a fait, de ce qu'on va faire, ce qui s'en vient pour nous. Dans le contexte d'un conventum, cinq ans après avoir terminé mon école secondaire, au cours duquel tu parles à bien des gens avec qui t'avais pas parlé depuis bien du temps, ça sonne de même. Y en a que tu replaces facilement, mais d'autres que t'as oubliés, qui te dise plus grand chose. "Je suis un des deux jumeaux." Ah oui, eh bien, tu me rappelles à l'instant, cher jeune homme, qu'il y avait des jumeaux dans ma promotion. Ça m'avait échappé, désolé. Donne-moi quelques secondes, que j'appelle l'éléphant pour sa mémoire. Simon, c'est ça. T'as donc ben grandi, le gros. Ah, non, c'est moi qui est maigrichon et minus...

Alors voilà pour dimanche. Samedi maintenant.

Grand-papa Aimé, bien aimé oui, s'est éteint la semaine passée, à pas loin de quatre-vingt-cinq ans. Samedi, tout près de l'urne contenant les cendres, ça a pleuré beaucoup, merde. À côté d'une belle photo de sa face, en moqueur, au sourire narquois, comme s'il venait d'en compter une et qu'il attendait qu'on la rit. Oui, ça a bien braillé. Parce que c'était bien triste, merde. Parce que grand-p'pa est mort, merde.

Deuxième grand-parent à décéder en un peu plus d'un an. Il faut bien qu'ils partent un jour, merde, eux aussi. Pourquoi ils seraient immortels de toutes façons, hein?

Au salon, première expérience dans ce qu'on pourrait appeler la file. Grand-maman, enfants et puis moi, premier représentant des petits-enfants. Étienne, je suis le plus jeune d'entre eux. Mes sympathies. Merci. Ça devient redondant, par moments, mais quand même, on se sent vraiment moins seuls.

Bien des mains serrées, bien des mouchoirs mouillés, bien des larmes tombées... Journée épuisante. De doux souvenirs de notre enfance, en sa compagnie. Câlisstie. Criissse...tophe Colomb. Viarge. La machine au lieu de l'auto. Windbreaker pour le manteau.

Et surtout un excellent blagueur. Un sens de l'humour du tonnerre qui s'est transmis à merveille aux enfants, puis aux petits-enfants. Mon père en est quand même un pas pire. Son frère se démarque plutôt bien. Et que dire des petits-enfants, spécialement le plus jeune...

Et puis, quoi d'autre. De retour de voyage depuis une semaine. À Myrtle Beach, vraiment cool. La mer, c'est vraiment le meilleur des calmants et elle permet un excellent ressourcement. Et puis les restos ne sont pas tous fameux aux States. Peut-être vais-je en parler un autre de ces jours.

Et puis enfin, je serai sur un banc ou une chaise d'école pour quelques semaines maintenant.

Je crois bien revenir ici en force. Du moins, je l'espère. Alors éloignez-vous pas trop. D'autant plus que je sais que, parmi mes lecteurs je ne sais assidus, il y a deux anciens de la dix-septième promotion de l'Académie.

Allez, je vous rejase. Et vous relirez, si vous le voulez bien.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Il y a certainement plus que 2 lecteurs de la 17e promotion, quand même! Je suis peut-être moins assidu pour les conventum, mais j'essaye de lire plus régulièrement ton blog pour prendre des nouvelles!