8/22/2007

Pour une histoire de couilles

J'écris bien. Beaucoup de gens me l'ont dit, alors ça doit être vrai.

Je retourne souvent voir ce que j'ai écrit sur mon MSN Spaces. Je relis et je trouve ça pas pire des fois. Dopé (17 février 2007) et Air Music (11 décembre 2006) me font bien sourire. Le rythme est bon, ça coule. Des textes du genre me font croire que peut-être, un jour, je vais voir un bouquin sur lequel, juste en dessous du titre (ou un peu plus bas), sera écrit mon nom. Comme ça, ça peut sembler farfelu, mais je me dis que ça fait du bien de rêver des fois.

Parmi les messages sur mon espace, il y a Quatrième (27 décembre 2006). Le voici :

Salut!
Depuis quelques jours, je rêve que j'ai publié un livre et qu'il se vend bien. Mais bon, ce ne sont que des rêves alors ça ne vaut pas vraiment grand chose... Mais quand même, je songe parfois à ce qu'aurait l'air la quatrième de couverture.

Si vous tenez ce livre entre vos doigts, ça doit être parce que vous jugez que mon livre a l'air intéressant... Bien des choses ont pu vous attirer vers lui : la beauté de la couverture, le titre étrange, le nom de l'auteur. J'ose espérer que c'est les trois.
Mais j'y pense : j'ai oublié de me présenter. Je m'appelle Samuel Picard. Ceci est mon histoire. Picard, histoire, ça rime (j'aurais dû devenir poète...)
Mes amis m'appellent Sam Pick. Eux, ils trouvent ça drôle. Moi aussi, au début, ça me faisait pas mal rigoler. Quand j'entends des blagues du genre, je me bidonne. C'est que je souffre de démangeaisons, alors il y n'y pas un surnom qui peut mieux convenir. Ça me pique, sur les jambes et dans les cheveux surtout. Voilà pourquoi ça les fait tant rire. De mon côté, j'estime que le jeu de mots a fait son temps. Mais le sens de l'humour, ça plait aux filles alors je le laisse sortir de ma bouge de temps en temps dans le but de leur plaire.
Car oui, je les aime profondément, elles. Elles aussi, je crois. On s'attache facilement à des petites bêtes comme moi. Du moins, c'est ce que ma soeur me dit tout le temps. Vous voulez certainement savoir qui je suis, ce que je fais et tout le reste. Sinon, et bien remettez ce bouquin sur les étagères, allez vous en choisir un autre et heureux de vous avoir connu. Pour les autres, je vous conseille fortement de l'acheter...

Aujourd'hui enseignant des mathématiques, Étienne Ferron-Forget a commencé à bloguer lorsqu'il est arrivé à l'université. Ça lui a donné le goût d'écrire un livre. Pour une histoire de couilles est son premier roman.


Le message est assez court, j'en conviens, mais à mon humble avis, il accroche. Et c'est pas mal le but d'une quatrième de couverture d'un livre. Aujourd'hui, huit mois plus tard, elle serait similaire. J'enlèverais quelques bouts et je modifierais surtout la section où il est question de l'auteur.

Aujourd'hui journaliste, humoriste et bon vivant, Étienne Ferron-Forget souhaite être proclamé drôle par le plus de gens possible. Pour s'aider, il a écrit un livre. Passionné de François Pérusse, de jeux de mots poches et grand lecteur d'étiquettes nutritionnelles, Étienne blogue depuis qu'il est devenu étudiant à l'université. De là est venu le goût pour lui d'écrire un livre. Pour une histoire de couilles est son premier roman.

Si jamais ça devait arriver, je crois bien que quelques copies se vendraient. Des gens qui, comme moi lorsque j'achète le disque d'un nouvel artiste québécois, ou quand j'ai vu pour la première fois le roman Un petit pas pour l'homme de Dompierre, vont se dire "Il a l'air cool, lui. Je vais l'encourager."

Aucun commentaire: