2/20/2008

Top disques de dix (l'inverse en fait...)

Si on peut retrouver dans La Presse des listes de top 10 de musique du Québec de la part de cinquante personnalités de l'industrie musicale, je ne vois pas pourquoi moi, simple amateur et si peu connaisseur, je ne pourrais pas me prononcer sur cet espace génial qu'est un blogue.

Des tops, il me semble qu'on en voit souvent, de plus en plus je dirais. Autant sur les corps des jolies filles que dans les journaux.

J'aurais pu choisir des oeuvres vraiment grandioses. Des Ferland, Desjardins, Harmonium, Cohen. Le problème, s'il en est un, c'est que je ne connais pas tellement leurs oeuvres. Je connais le roi, petit, de Ferland. Et Desjardins, ben c'est un poète qui joue du piano, qui a fait Kanasuta, et qui fait aussi des films aujourd'hui. Pour moi, Harmonium, c'est Serge Fiori et une seule chanson qui a déjà joué dans ma tête mais dont j'ignore le nom. Quant à Cohen, son prénom est Leonard. Mais c'est tout.

Loin d'affirmer être une sommité en la matière, j'adore la musique. Je m'intéresse plus à la relève, aux jeunes plus vieux que moi qui en sont autour de leur deuxième ou troisième disque. Bien souvent, je sais déceler ceux qui montent et qui, après un certain temps, se font plus remarquer (Dumas, Yann Perreau). Ils ont commencé au bas de l'échelle avant de se faire remarquer et de gravir les échelons.

Un Top 10 des meilleurs disques québécois de l'histoire, ce n'est pas rien. Plusieurs titres reviennent souvent dans les sélections de La Presse. Ce sont des incontournables. Des fois, je me déçois en constatant à quel point je ne connais pas vraiment les classiques, ces grands albums qui ont marqué la province soit par leur son, leur originalité ou les conséquences qu'ils ont eues sur la suite des choses. Je me dis qu'un jour, peut-être, je me mettrais à la tâche et je me forcerai à écouter ces must.

Je vais contourner la question je crois, sachant qu'il y a une multitude d'opus que je n'ai pas apprivoisés ni même entendus. Oublions l'histoire et voici donc, en désordre, les disques qui, personnellement, m'ont le plus marqué.

Quatre saisons dans le désordre, Daniel Bélanger. Après ses excellents insomniaques, il a su livrer encore meilleur. Des pièces archi bien travaillées qui font vibrer. Ces saisons, ce sont la montée véritable d'un artiste qui repousse les limites.

Kiki BBQ, Martin Léon. Tout simple, tout vrai. Des textes, une musique pis un gars qui chante. C'est son bébé. C'est mon bonbon.

Dehors Novembre, Les Colocs. Un disque puissant et profond, très personnel et encore plus révélateur du talent de Dédé.

Le cours des jours, Dumas. Un pur voyage, du début à la fin... Sublime!

Les fourmis, Jean Leloup. Brillamment enregistré, là où les reprises d'originales sont meilleures, là où Leloup se présente en tant que maître à la fois de mélodies et de scène.

Le repaire tranquille, Vincent Vallières. Empreint de maturité, Vallières roule sa bosse et celle-ci devient de plus en plus intéressante. Criant de vérité et de sensibilité.

Dix mille matins, Daniel Boucher. Une bombe de textes fignolées et de chansons solides.

Avale ta montre, Polémil Bazar. Festif, joyeux tout en faisant un tantinet réfléchir. Franchement, c'est vraiment pas mal. R.I.P., Polémil.

Chill'em all, DJ Champion. Une grande découverte en ce qui me concerne. M'a permis d'ajouter des portes, de les ouvrir et d'aller voir ailleurs.

Diaporama, Catherine Durand. Je termine avec une belle, très belle surprise. Douce, charmante, rafraîchissante aussi.

1 commentaire:

Le Tapageur Silencieux a dit...

Audacieux et hors des sentiers battus ce top 10. Je ne connais pas ce Polémil, je vais tenter le coup prochainement. Pour Catherine Durand, je l'ai vu en première partie d'un show dernièrement et je l'avais trouvé franchement mieux que l'artiste principale.