8/03/2008

No news...

Je me fais bien rare ces temps-ci. Vous l'avez sûrement remarqué si vous êtes le moindrement ce qu'on pourrait appeler un lecteur régulier.

Sais pas trop pourquoi. Des explications, bien souvent, j'ai de la difficulté à en fournir. Peu importe la situation, les circonstances ou le contexte. Même s'il y en a fort probablement à chaque fois.

Ce n'est pas par manque de temps, ça, certain. On peut rayer cette raison de la liste tout de suite. J'aurais pu écrire 3 billets par jour au rythme auquel je vis ces derniers jours.

Mais me tente pas. Ou veux pas. Mais pourquoi donc? Je lis les autres, bien évidemment. C'est ma drogue quotidienne. De mon côté, je m'abstiens. Je me retiens. J'hésite et je laisse vide. Je me dis par contre qu'eux, s'ils se donnent la peine d'écrire un petit quelque chose, je le devrais bien aussi. C'est du Give and take. Mais dedans de caboche, pensées et réalité diffèrent parfois.

Peut-être à cause du manque d'action. Ils n'arrêtent pas de dire ça à la radio, à la télé, dans les papiers. Des nouvelles, de l'action, des choses qui se passent, il y en a moins l'été. Alors on parle de pas grand chose. On invente de la pertinence là où, ordinairement, il n'y en aurai pas du tout.

Pourtant, si on compare à la vie étudiante, pas vraiment de différence, en y pensant bien. C'est juste que là, c'est le beat, l'atmosphère. Il pleut, c'est gris. C'est les vacances. Des congés. La discipline est toute autre dans ces moments, et la régularité, totalement absente.

Suivant cette logique, c'est donc dans quelques semaines que vous aurez des choses à vous mettre sous la dent. Après le voyage, donc. Myrtle Beach, et après, j'essaierai de satisfaire ceux qui s'ennuient, ceux qui en demandent davantage. Reste que, présentement, le goût de publier revient un peu. C'est juste que, pas de contenu, aussi médiocre peut-il s'avérer. Oui, oui, bien des choses que je pourrais raconter. Mais ne vois pas l'intérêt à les partager. Parce que veux que ce soit bien, trop bien peut-être. Parce que n'y vois pas de pertinence en la chose. Ou bien parce que pas à mon goût. Ou alors parce que bien des raisons.

Pourtant, rien raconté de bien intéressant depuis le tout début. Que du je me moi, des détails, des impertinences et des banalités à l'état pur. Intéressent un peu, à ce qu'on dit. Qu'importe. En suis à revoir ma démarche, à repenser la vocation de ce lieu.

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. C'est ça qu'on dit. En anglais : no news, good news. Je me permets une adaptation. No news... bad tout court.

Point.

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