6/08/2009

La réponse de l'inspiration

Il y a des gens dans la vie qui, par leur travail et ce qu'ils accomplissent dans leur vie, professionnelle ou autre, nous inspirent. Une de ces personnes est Steve Proulx, journaliste indépendant. J'ai souvent fait référence à lui, ici ou ailleurs.

D'abord à TQS, Steve Proulx est devenu chroniqueur pour le journal Voir en 2001. De 2004 à janvier 2009, il a écrit la chronique Médias. Depuis janvier, son champ de couverture s'est agrandi : sa chronique, Angle mort, traite de société au sens large du terme. Son premier article pour L'Actualité, au sujet de la télé sur demande, a été publié récemment. Il a aussi écrit des livres sur la consommation responsable et Passe-Partout. L'an dernier, il a publié S'amuser au masculin, un recueil d'entretiens avec des personnalités masculines québécoises, à propos du plaisir sous toutes ses formes. Il est aujourd'hui rédacteur en chef pour le Trente, le magazine du journalisme québécois. Avant, il a dirigé le magazine montréalais Urbania. Voilà pour le portrait.

La semaine dernière, je lui ai envoyé un courriel pour lui dire, enfin, que j'aimais ce qu'il faisait, et que, d'une certaine façon, j'aimerais faire ça moi aussi, au fil du temps. Dans mon message, en plus de lui dire que j'appréciais ses écrits, je lui ai déclaré que l'automne dernier, j'avais regretté ne pas l'avoir choisi pour un travail à l'université sur un journaliste qui nous inspire par son audace, son style, sa démarche et tout.

Le cher m'a répondu, ce que je souhaitais, hier. Fort touché, il a avoué n'avoir jamais reçu un commentaire aussi élogieux. Il a toutefois tenu à préciser que j'en mettais pas mal. "Honnêtement, c'est trop. Je me débrouille en journalisme, oui, mais je ne ne suis pas (encore) un grand journaliste! Je suis un chroniqueur honnête qui sévit dans les pages de l'hebdomadaire culturel d'une ville plutôt ordinaire de l'Amérique du Nord... c'est tout!", m'a-t-il écrit.

Un chroniqueur honnête, c'est vrai, mais qui écrit bien. Il y a moins de deux semaines, Proulx a remporté un grand prix au gala de l'Association des journalistes indépendants du Québec, pour le meilleur texte d'opinion.

Il a aussi répondu à mes questions : ses débuts dans le métier, quelques conseils pour commencer, ses projets. Une belle générosité, le gars. Merci encore, mon cher. Comme tu me l'as écrit, "on se croisera sûrement!".

Son blogue est dans la colonne de droite.

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