7/12/2009

Dieu Bélanger

C'est le Festival d'été de Québec jusqu'au 19 juillet. Vraiment pas pire jusqu'à maintenant. Loreena McKennith vendredi (épatante, merci pour la recommandation, soeurette). Caracol et Daniel Bélanger hier.

On était situés à la deuxième rangée pour Daniel. Il a plu presque tout le long. On était allés en bicycle. Le cul mouillé, sous les imperméables, on a eu un peu froid mais ça a valu le coup.

Bélanger, précédé de Caracol, a su réchauffer le public au grand complet. En effet, c'était électrisant, sublime, délicieux. Monsieur a beaucoup de talent. Même s'il peut sembler parfois inconfortable en entrevue, sur scène, c'est vraiment pas pareil.

Et je crois que tout le monde a apprécié, autant le public que ses musiciens, et lui-même évidemment. Il y a quelque chose de vraiment cool à voir un gars s'amuser pleinement sur scène avec son band, et de constater que tous les gens qui les regardent trouvent ça bon et qu'ils en redemandent.

Il y en a qui sont plus fans que d'autres. Comme ce gars, juste à côté de moi, qui connaissait les paroles par coeur, et qui les chantait pas mal fort. Sans vouloir faire mon petit gars bougonneux, ça devient agaçant à la longue. Sauf quand Bélanger se trompe dans ses paroles, là, j'ai esquissé un sourire. Déstabilisé, le gars avait un peu l'air fou.

Ou cette autre dame, blonde à la voix rauque, qui nous a rejoint dans les derniers instants du spectacle. Elle ne croyait tout simplement pas qu'elle voyait Daniel de si près. "Mon Dieu, ça a pas de bon sens. Ça se peut pas", s'est-elle exclamée, appareil-photo à la main. Après avoir pris Daniel en photo, et alors que tous demandaient un deuxième rappel, la madame voulait entendre sa chanson préférée : le parapluie. "Le parapluie! Le parapluie! Le parapluie!", criait-elle. Chanson tout à fait de circonstance, même si la pluie avait cessé depuis peu.

Et Il est revenu. Il a chanté le parapluie. La blonde a crié comme une folle avant d'aller rejoindre sa gang, légèrement plus éloignée de la scène. Sa chanson, Il l'a chanté toute en beauté, seul avec sa guitare acoustique.

J'écris Il parce qu'il s'est remis à pleuvoir au moment où Il a commencé à chanter. Une pluie plus intense qu'avant, sorte de petit déluge. Puis, la chanson s'est terminée. Daniel a fait des bisous en l'air, un salut du haut du corps. "Merci. Merci beaucoup."

J'écris Il, surtout, parce qu'après la chanson, plus une seule goutte nous tombait dessus.

Ce gars-là, c'est pas juste un dieu de la musique. C'est Dieu tout court.

4 commentaires:

Anonyme a dit...

Depuis le temps que je m'époumone à vous dire que c'est l'HOMME à voir en spectacle... Tu ne seras plus jamais le même frérôt! Tu viens d'entrer dans une nouvelle dimension. Bienvenue!

Caro xxx
p.s. Bien contente que vous ayez apprécié Mme McKennitt. Y s'en fait-y d'la bonne musique!

re-p.s. Je tiens à préciser que "Bélanger" contient les mots bel et ange... Méditons là-desssus.

Anonyme a dit...

La métaphore du Dieu, elle est de moi, par exemple.. =P

Tu pensais que je lisais plus ton blog, alors tu me permets de me voler mes paroles? ahahhah

Étienne Ferron-Forget a dit...

J'en conviens, c'était ton flash. Mais je le trouvais trop bon. J'espère que tu ne m'en veux pas trop.

Cela dit, je te laisse copier mes flashs, si jamais ça te tente. Tu peux compter mes blagues et jokes poches à tes amis.

D'autant plus que j'en ai souvent de très très bons, tu sais... Pour ne pas dire excellents.

Merci de me lire, en passant.

Étienne Ferron-Forget a dit...

Conter au lieu de compter.