5/20/2007

Bonne fête maman!

20 mai 2007. Quelques minutes plus tôt, c'était le 19 mai, date de la fête à maman. On vient de revenir de chez mon frère. Il nous avait invités chez eux à Longueuil afin de célébrer l'événement.

Aujourd'hui, ils avaient tous des cadeaux. Mon frère, sa blonde, mon père, les employés. Pas moi. Et quelques membres de la famille lui ont téléphoné pour lui souhaiter leurs meilleurs voeux. De mon côté, à peine passé minuit, le veille, j'ai souhaité un beau "Bonne fête maman!". Avec deux beaux gros becs sur les joues et un câlin convaincant, le plus sincère de tous.

Donc pas de cadeaux de ma part. Sérieusement, les cadeaux, c'est de moins en moins mon fort. Un, j'ai toujours de la difficulté à trouver un présent qui convienne. Deux, c'est hyper stressant lorsqu'on n'a pas la tête à offrir quelque chose et qu'on se sent obligé de le faire. Trois, des cadeaux, ça fait trop matérialiste à mon goût. Je préfère opter pour une pensée originale et touchante que par un objet quelconque qui risque de décevoir ou ne pas s'avérer utile. Et puis pour une carte, et bien j'ai oublié, distrait par mes journées de travail au camp et par ma réorientation professionnelle.

Cela dit, je voulais livrer quelque chose qui vienne du coeur. Maman dit tout le temps que c'est ça le plus important. Je l'ai fait pour mon frère à sa fête. Malheureusement, j'ai omis la fête de papa, désolé. Ce sera pour une prochaine fois... Mais aujourd'hui, c'est pour ma maman. Ce n'est pas sur une carte en carton, mais plutôt sur mon blogue (économie de papier en passant...), mais maudit que c'est vrai et senti.

Ma mère, elle m'aime. Et je l'aime aussi. Je l'aime du plus profond de mon coeur. Je suis certain que c'est réciproque. Pour moi, elle agit comme support, comme confidente, comme conseillère. Elle m'éclaire lorsque tout est chamboulé dans ma tête. Elle est là pour me rassurer, pour me consoler. J'en ai aucun doute : mes parent veulent mon bonheur. Ma mère veut mon bonheur.

Je la vois encore en train de préparer le souper, cuillère de bois à la main, me demandant mes mots de vocabulaire, me récitant une dictée, m'aidant à faire mes devoirs. Quand j'y pense aujourd'hui, je constate à quel point elle s'est démenée pour nous deux, mon frère et moi. Elle a travaillé très fort pour nous offrir un milieu de vie des plus agréables. Et c'est encore le cas aujourd'hui. Elle a veillé à ce qu'on soit bien élevé et si, à ce jour, je suis une personne aussi extraordinaire et sympathique, c'est grâce, entre autres, à mes parents. Et à ma mère.

Je le répète. Elle veut mon bonheur. Moi aussi, je veux le sien.

Et j'espère que ces quelques mots t'en auront fourni une bonne dose. Merci maman. Pour tout ce que tu fais, ce que tu dis, ce que tu penses. Ce que tu es. Merci pour tout, incluant ma vie. Je dois le dire, tout ça me touche beaucoup.

Paix et amour.

Bonne fête maman!


Ton fils Étienne

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