10/09/2008

L'arc-en-ciel du vote

Dans cinq dodos, ce sera le temps. Le temps pour nous de prendre un petit crayon et de cocher une (ou des) case(s). Des, parce que certains annulent, pour diverses raisons. Une seule case parce que les autres y croient un peu plus, à ce beau monde qu'est celui de la politique.

Gilles Duceppe est venu faire son tour cette semaine à l'Université Laval. Mardi midi. Je n'y suis pas allé, trop occupé à appliquer des autocollants sur des îlots de récupération (voir le dernier post en cas d'incompréhension).

Pas plus tard que cet après-midi, il y avait Monsieur Chose, candidat du Bloc dans Louis-Hébert, à la sortie de l'épicerie. Il ne m'a pas parlé. Je me suis faufilé entre deux de ses rencontres d'électeurs. M'avait l'air bien sympathique, mais ne connais pas du tout l'homme.

Quand vient le temps de voter, chaque fois, c'est la confusion dans ma tête. Je ne sais pas. J'hésite, je change d'idée après chaque moitié de journée. Je demande à l'entourage. Je juge, je pèse et je raisonne un peu. Mais jamais de choix fixe, jusque dans l'isoloir.

Ma soeur espère que je vais aller voter. C'est vrai que c'est important. Si on veut que des choses changent, c'est le moment de le démontrer. Voter est un devoir, mais surtout un droit. Mais pour qui?

Certainement pas bleu. Les coupe de Harper, autant celles en culture que celle sur sa tête (sa coupe de cheveux m'énerve un peu), sont loin de me réjouir.

Dion, malgré des idées peut-être intéressantes (j'insiste sur le peut-être), manque de conviction et ne dégage pas assez, comme toujours. Je l'imagine très mal s'enflammer passionnément, peu importe les circonstances. Les yeux bleus de

Gilles à tête blanche ne m'ont jamais vraiment charmé, mais le gars a quand même une belle présence, on peut le dire. Volubile, incisif, il ne s'en laisse pas imposer et prend très bien sa place.

L'autre à moustache nous parle encore de son parti et de ses politiques comme s'il voulait nous vendre une voiture avec tout plein d'options. De belles idées, mais réalisables? Je ne sais pas.

Et puis la petite dernière, la verte. Beaux projets, aussi, mais qu'en est-il du reste, en dehors de la question environnementale?

Des questions, oui. Je m'en pose des tas. Justement comme qui sont les candidats par chez nous, dans Joliette? Que font-ils ou qu'ont-ils réalisé d'important pour le comté? De quoi ont-ils l'air? Et la plus cruciale : pour qui vais-je voter mardi prochain? Je vote stratégique, bon moyen d'empêcher une majorité conservatrice, ou avec mon coeur, selon mes convictions. D'un côté, j'aimerais bien que mon vote serve à quelque chose, qu'il ait un certain impact sur les résultats dans mon coin. De l'autre, j'ai de la difficulté à voter pour un candidat (et un parti) qui m'inspire plus ou moins.

D'ici mardi, j'espère que parmi les deux bleus, le rouge et le vert, un rayon de soleil jaillira, et tout redeviendra clair dans mon ciel politique.

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