4/05/2012

C'est reparti (peut-être, probablement, sûrement. Sais pas trop finalement)

J'aimerais écrire plus souvent ici. Ça fait du bien.

J'ai été, ces derniers mois, passablement irrégulier depuis le temps que j'écris sur Internet. Les blogues commençaient à devenir plus populaires. À l'époque, je consultais les sites de quelques personnes, par intérêt personnel. J'estimais qu'elles avaient toutes des choses pertinentes à dire, qui valaient la peine d'être lues. Je savais qu'il se passait quelque chose. Les blogues se multipliaient et il y en a qui parvenaient à sortir leur épingle du jeu. Je rêvais de sortir du lot moi aussi, mais je me devais d'être assidu.

Sur ce site, mon premier billet remonte à 2007, quand même. Avant, je "sévissais" sur MSN Spaces, de Microsoft. J'ai voulu un moment donné retrouver  là quelques-uns de mes premiers textes, juste pour le plaisir. J'ai appris finalement que tout avait été fermé et que les contenus n'étaient plus accessibles. Too bad.

Au départ, c'était comme un espèce de journal intime, mais que tout le monde pouvait consulter. J'y parlais d'à peu près tout ce que je pouvais vivre. D'une petite chirurgie (Quasimodo) à de belles rencontres (Coup de foudre au Bet?) et des tentatives d'invitation infructueuses (Le bal. Deuxième partie ici.) J'ai même abordé la mort de ma grand-mère (Libération).

J'écrivais, donc. Pas mal en plus. C'était comme rendu un besoin, voire une dépendance. Je devais m'exprimer. Je m'installais derrière mon ordi, le soir, avant de me coucher, puis je réfléchissais. Je me couchais tard, des fois, souvent. Un moment donné, c'était devenu comme une obsession. Sans farce : je faisais l'épicerie, je voyais quelque chose en particulier, j'avais des flash et aussitôt, je les notais quelque part. Tout ça dans le but, évidemment, d'avoir plus de matière, d'attirer des lecteurs et d'un jour devenir "une star du Web". Bon, c'est peut-être un peu fort. Mais quand même, je ne le nierai pas, je me cherchais une sorte de public pour mes écrits. Et les Interwebs constituaient l'endroit de prédilection pour cela à mon avis.

Il faut croire que j'avais vu juste. Puis est arrivé Facebook, puis Twitter. Déjà, j'avais négligé mon espace personnel avant que ces outils n'arrivent. J'ai sauté assez rapidement dans le projet de Mark Zuckerberg, en 2007 en fait, très curieux d'en constater les possibilités. Bien vite, j'ai trouvé ça très cool, constatant qu'il s'agissait d'un autre endroit pour moi, petite personne narcissique recherchant public, de partager du contenu avec une certaine communauté, laquelle croissait rapidement au fil des mois suivants.

Maintenant, ça fait un sacré bail que je ne blogue plus régulièrement. J'ai délaissé l'espace quasi au complet. Après avoir changé d'adresse, parce que je trouvais le nom et le modèle de l'autre poche, j'ai pensé dernièrement changer pour Wordpress. Cette dernière plate-forme, à ce qu'on dit, s'avère plus efficace et offre plus d'options. Plusieurs sites professionnels sont d'ailleurs construits à partir de Wordpress. Peut-être, un jour. J'ai mon adresse (http://etienneff.wordpress.com/), mais je ne me sens pas assez compétent pour élaborer quelque chose qui a de l'allure. Je pourrais y mettre du temps, mais j'aime bien ça ici aussi.

Tout ça pour dire, finalement, que Facebook et Twitter, que j'utilise régulièrement (trop?), ont un peu pris la place du blogue. La semaine passée, j'ai assisté à une conférence du professeur en communication Luc Dupont. Il a déclaré que le blogue constitue encore selon lui le plus puissant, le plus efficace, des média sociaux. J'avais déjà entendu aussi Michelle Blanc, célèbre personnalité de l'Internet (certains la surnomment la gourou du Web au Québec), affirmer la même chose.

Donc, j'ai décidé de m'y remettre, espérant développer une certaine discipline et un contenu d'une certaine qualité tout de même. Je ne sais pas ce que ça va donner. Je risque de parler beaucoup de médias, de journalisme, mais aussi d'actualité. Sauf que je voudrais aussi livrer du contenu un peu plus personnel, des réflexions sur la vie (ben quoi, je peux en avoir moi aussi). Ce pourrait être drôle ou triste, touchant ou désopilant, pertinent ou complètement inutile. Je n'en sais pour l'instant pas grand chose. Je vais voir comment les choses vont aller.

Un gars s'essaye.


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