1/18/2008

Ha ha ha

Une journée sous le signe de l'humour aujourd'hui. En attendant de me faire jouer dans le dos, avec des ciseaux cette fois mais encore par un docteur, j'ai terminé Mets-le au 3!, petit bouquin écrit par Louis-José Houde.

Je l'avais demandé à Noël. Le contenu est assez minime, mais le contenant impressionne. Plus précisément, le livre est très beau et renferme le texte intégral de son spectacle, additionné de plusieurs petites pensées, ainsi que des chroniques qu'il a écrites dans La Presse de 2003 à 2006.

Je le voulais non pas pour le texte du show, mais pour le reste. Je connais le spectacle par coeur. J'ai ri plus en me rappelant le résultat que l'humoriste livre sur scène que les gags. Quelques-uns sont vraiment tordants. Sauf que sur papier, dans un livre, c'est quand même moins hilarant que sur les planches, principalement parce qu'on ne voit rien de l'interprétation.

Mais le reste, par contre, est assez bon. Des observations comiques, des notes cocasses. À quelques occasions, je m'y suis reconnu. Quelques-uns de mes billets ressemblent assez bien à ce qu'on peut lire dans le deuxième segment de l'ouvrage.

Une de mes préférées : Trop souvent, je passe devant un cimetière en me disant : "Bah!... ça arrive juste aux autres."

Et puis les chroniques, c'est le dessert, le summum. Il nous raconte ses journées, nous conte des anecdotes plutôt savoureuses, toutes simples, mais qui valent vraiment la peine d'être lues. Contrairement au texte du spectacle, les chroniques ne réfèrent pas à des scènes particulières. On peut se les imaginer dans notre tête, et c'est tout ce qui fait le charme des différents textes.

Le plus drôle, c'est quand t'attends dans une clinique médicale, et que tu te rends compte que tu viens de t'esclaffer de rire en raison d'une combinaison de mots dans un simple livre. D'un oeil extérieur, je m'amusais à me voir rire alors que les autres étaient malades ou nécessitaient sérieusement la rencontre d'un docteur. Situation plutôt comique, il faut dire.

Plusieurs fois ce matin, entre huit heures et demie et neuf heures, ça m'est arrivé. Mes voisins devaient commencer à me regarder croche, surpris de me voir si heureux à la lecture de banales phrases.

Merci pour le cadeau, Sophie.

Ce soir, c'était l'heure de l'impro, la LUI, la Ligue Universitaitre d'Improvisation. Malgré son nom (lui), les filles peuvent faire partie des équipes de la ligue. Ils sont comiques, ces gens-là. Tous, sans exception. Mais ce que je préfère, c'est quand des fois, un improvisateur dit quelque chose, puis que ça fait rire pas trop de monde, de sorte qu'on entend le rire des autres.

Qu'on se le dise, je ne pense qu'il existe sur cette Terre une personne qui ait un rire charmant. Qu'il soit communicatif, je peux comprendre, mais beau, je ne crois pas. Il y a à peine quelques heures, j'ai eu droit à d'épouvantables exploits vocaux. Des rires de petite fille de six pieds; de gros rires gras bourrés au McDo; d'autres timides ratés, car ils restent en bouche sans expulsion, mais l'entourage les a très bien entendus.

Et d'autres très forts, mais très courts : les miens.

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