4/23/2009

Le petit canard éphémère

Susan Boyle.

Le nom a fait bien parler. Marc Cassivi, Pierre Cayouette et Patrick Dion, pour ne nommer que ceux-là.

L'Écossaise de près de 50 ans s'est récemment illustrée lors de l'émission de variétés Britain's Got Talent. Sa voix, que je n'ai même pas entendue d'ailleurs, lui a permis de se faire remarquer malgré un physique plutôt désavantageux. Les juges ont été impressionnés, les téléspectateurs certainement émus.

L'histoire est belle, c'est vrai. Après tout, elle est devenue, en un rien de temps, une vedette internationale. Elle est sans doute considérée par bien des gens comme une source d'inspiration. Comme quoi n'importe qui, peu importe son statut ou sa situation, peut réussir. D'abord, s'agit-il d'une réussite? Ou d'une victoire?

Pas vraiment, non.

C'est comme ça à chaque fois. Une personne ordinaire fait quelque chose d'extraordinaire, et voilà, on se l'arrache. Bien vite, le monde étant ce qu'il est, on ne parlera probablement plus vraiment de Susan Boyle, car les médias auront trouvé une autre histoire encore plus croustillante et juteuse. Un feu de paille, donc.

Alors on ne s'emballe pas trop et on passe à autre chose, s'il-vous-plaît. Plutôt que de s'acharner, il est permis d'aller voir ailleurs.

1 commentaire:

Sandrine Boréale a dit...

J'approuve, j'approuve.
Deux fois plutôt qu'une même.