4/20/2010

Bilan de stage

Je vous avais dit que je reviendrais sur mon stage. J'en ai finalement fait un texte pour L'Intercom, le magazine des étudiants en communication publique de l'Université Laval, et dont j'étais le rédacteur en chef.

Petit bilan d'une expérience somme toute enrichissante.


Toute une occasion!

En entrant dans les bureaux du journal Québec Hebdo, au neuvième étage de l’édifice situé sur le boulevard Charest, j’avais hâte. Mais j’étais aussi un peu nerveux. Le baptême du travail, dans un endroit inconnu, peu importe lequel, est souvent difficile.

C’est là que j’ai effectué mon stage de 10 semaines de janvier à la fin mars. Maintenant qu’il est terminé, je qualifie le stage par deux mots : satisfaisant et formateur. Satisfaisant parce que j’ai eu ce que je voulais avoir. Le stage est vraiment une belle façon de déterminer si le journalisme, en tant que profession, me convient, et dans quels contextes je préférais le pratiquer. J’ai donc pu, en l’espace de quelques semaines, me mettre dans la peau d’un vrai journaliste, un peu comme on a l’occasion de le faire à L’Exemplaire ici. J’ai couvert des conférences de presse, fait des entrevues avec tout plein de monde, pris des photos, etc. Ainsi, j’ai à mon actif plusieurs textes sur le site Internet dudit média et dans leurs différents journaux locaux.

Dans mon cas, j’ai pu voir que travailler pour un hebdo, qui est pratiquement un quotidien car on doit aussi alimenter le site Internet, m’empêchait de fouiller en profondeur des sujets qui me passionnent, personnellement. J’aime plus traiter d’une question avec un angle précis et y mettre davantage de temps que de courir un peu après tout le monde, suivant un rythme moins posé.

Si j’ai aimé mon expérience? Oui. Mais disons simplement que je n’ai pas trippé comme un enfant aux glissades d’eau ou à La Ronde. Le court délai de remise des textes, bien qu’apportant un léger stress, ne dérange pas trop. De toute façon, la pression, en journalisme, ce n’est pas rare qu’il y en ait. Sauf que pendant mon stage, j’ai eu cette impression, par moments, d’écrire pour des entreprises ou des organisations qui voulaient faire passer leur message plutôt que pour informer le public, rôle pilier du journaliste. Sans compter qu’on m’a déjà fait appeler, pour une journée, des commerçants pour qu’ils me parlent de l’ouverture de leur nouveau magasin, restaurant, salon de bronzage ou de beauté... pour que je rédige un beau texte de quelques lignes présentant l’entreprise. Là-dessus, j’avoue que j’ai encore un peu de mal à saisir où est l’acte journalistique...

C’est vrai que ce n’est pas avec Québec Hebdo qu’on peut faire de grandes enquêtes. On traite souvent plus de dons communautaires ou de la dernière victoire de l’équipe pee-wee de soccer au tournoi régional, que de scandales ou de révélations fracassantes. D’un autre côté, j’ai pu côtoyer une très belle équipe, jeune et sympathique, avec laquelle j’ai pu tisser des liens et discuter du métier.

Mais je pense quand même que le stage est formateur, ne serait-ce que parce qu’il amène à réfléchir sur soi-même, ce qu’on veut faire dans la vie, pour vrai. Et maintenant, je peux dire, avec un peu plus de conviction qu’en début de baccalauréat, que je veux exercer le métier de journaliste professionnel. Étudier dans le domaine des communications peut mener à une foule de métiers, reliés de près ou de loin à l’expression humaine. Mais pour moi, ça s’est clarifié. Il se peut que, par hasard, je sois attiré par quelque chose d’autre au cours des prochaines années. Mais honnêtement, ça me surprendrait.

Cela dit, le stage du baccalauréat, si on remplit les conditions d’admission, mérite d’être fait. Il s’agit d’un contexte dont le plus d’étudiants possible devraient profiter, parce que le stage fait progresser l’étudiant dans un cheminement différent de celui scolaire et théorique qu’on a vécu sur les bancs d’école. Et avec un bac assez théorique comme ici, c’est une occasion en or de plonger vraiment dans le métier. Ne la ratez pas!

Mon bacc étant quasiment terminé, je ferai certainement, prochainement, un autre bilan. Soit celui de trois ans d'études en communication.



3 commentaires:

Isabelle a dit...

Salut Étienne!

Hé bien, comme on en jasait hier, je crois bien que c'est peut-être la pige qui pourrait te satisfaire le plus. Ce n'est pas vraiment la presse quotidienne qui te permettra de faire des dossiers plus fouillés... en tous cas, pas de façon régulière, et surtout pas en début de carrière ;) En tous cas, bonne chance pour la suite et au plaisir de se croiser sur le terrain! :)

Étienne Ferron-Forget a dit...

Merci Isabelle! Bonne chance à toi!

Anonyme a dit...
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