6/01/2010

En quête de marque

J'attendais l'appel avec une certaine impatience. Le téléphone a sonné vers 10 h. J'ai répondu pour apprendre que finalement, ma candidature n'avait pas été retenue pour le stage au Nouvelliste de Trois-Rivières, cet été.

On m'a dit que mon faible résultat au test de connaissances générales avait joué contre moi. Deux semaines avant, je m'étais présenté aux locaux du journal pour faire un examen en trois parties : test de français, test de connaissances (en lien avec la région de la Mauricie) et une simulation de point de presse annonçant la fausse annulation de la programmation de l'Orchestre symphonique de Trois-Rivières, de laquelle nous devions extirper une nouvelle et rédiger un article.

Selon l'équipe de recrutement, tout était bon, le texte, mon français (36/39), mais là où j'ai moins bien fait, c'est au test de connaissances. Je connaissais la région un peu, mais pas assez, n'y ayant pas grandi. L'examen demandait entre autres qui était le maire de Trois-Rivières, des activités touristiques ou sportives connues dans la région ainsi que des noms d'entreprises et d'artistes. J'avais parcouru rapidement les articles Wikipédia sur Trois-Rivières et la Mauricie et quelques articles du Nouvelliste, mais ça n'a pas suffit.

Meilleure chance la prochaine fois, comme on dit. Le responsable au Nouvelliste m'a dit qu'il était désolé. Pourtant, c'est loin d'être de sa faute. Amis, anciens collègues et parents sont aussi déçus pour moi. Ne le soyez pas trop, je vous en prie.

C'est vrai que que j'y tenais quand même à ce stage. Ça aurait été, je pense, une belle façon de commencer véritablement. Et de faire un peu ma marque, de me propulser vers les plus hauts sommets...

Mais ma marque, je peux la faire autrement.

"Il faut provoquer des choses", disait justement le journaliste indépendant Steve Proulx lors d'une conférence sur son métier, la semaine dernière, aux Grands communicateurs. Il comparait le journaliste indépendant à un comédien, qui va chercher de petits cachets et de plus gros cachets. Selon lui, la moitié du travail consiste à trouver des sujets. "Si tu as peur d'inventer des idées et des projets, la pige n'est pas un domaine pour toi", a-t-il affirmé.

Durer à la pige est plus difficile que de commencer selon Steve. Et pour cela, il faut se bâtir une sorte de "marketing personnel" pour arriver ensuite à "augmenter sa valeur sur le marché". "Michel Côté connait sa valeur", a illustré Steve.

(Fin de la parenthèse sur l'idole)

Alors, c'est quoi mes plans pour la suite? Bien honnêtement, pour l'instant, je ne sais pas trop. Mais je sens que ça va débloquer sur quelque chose d'intéressant pour moi.

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