4/16/2011

Bilan de première semaine

Je terminais, vendredi, ma première semaine de travail en tant que journaliste pour le journal La Revue.

C'était une grosse semaine, on m'avait averti. Le journal, sorti mercredi, était l'une des plus grosses éditions jamais produites. Je suis donc rentré dans le rush, comme on dit.

Mais ça ne m'a pas empêché de bien m'intégrer à l'équipe, je pense. J'ai en effet beaucoup de plaisir à côtoyer les employés, qu'ils proviennent de la section des ventes ou de l'accueil. Ils sont très accueillants. Tu vas voir, on est une famille ici, m'avait-on dit. Je commence graduellement à le constater.

J'ai donc ma belle petite face dans le journal, avec mon nom écrit en grosses lettres à côté. J'ai signé trois textes cette semaine, en une seule journée de travail, soit lundi. Deux résultent de conférences de presse, l'autre est une réécriture de communiqué.

Soyons clair, c'est certain que ce n'est pas dans La Revue qu'on va avoir de grosses enquêtes fouillées ou des articles qui vont faire beaucoup de vagues. Mais ce n'est pas non plus notre but, La Revue étant davantage un journal qui parle de gens d'action. Mais quand même, la une de cette semaine, qui parle d'une arrestation de police réalisée sur la mauvaise personne, a de quoi surprendre. Il y a quelques semaine, un dossier sur les graffitis avait fait réagir. Les bureaux ont même été victimes d'un vandale.

Les journaux nationaux comme Le Devoir ou La Presse peuvent plus s'attarder à ce qui est croche, ce qui créent la controverse. Ils ont les moyens, premièrement, sans compter que le rythme et le contexte de rédaction d'un quotidien n'est pas du tout le même que celui d'un hebdo.

Bonne première semaine, donc. Et ça va aller en s'améliorant, aucun doute là-dessus.

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