5/09/2012

À bout des furoncles

Je crois que je peux désormais crier "victoire". Après quelques jours de trempette de doigt dans l'eau de javel diluée, de diachylon et d'onguent antibiotique, c'est terminé pour de bon, je pense.

Il y a deux semaines, je sentais une petite douleur à mon majeur gauche. Au début, et c'est tout le temps un peu la même affaire en ce qui me concerne, tu te dis que c'est rien du tout et que ça va passer. Puis, le lendemain, tu te cognes le doigt juste à la pas bonne place. Et ça fait mal! À ce moment, tu te dis que faudrait peut-être que tu t'y attardes un peu. "Mamaaann?"

Tu apprends que ça ressemble pas mal à un furoncle. Un furongle? Non, un furoncle. Tu regardes sur Wikipédia c'est quoi un furoncle et tu as un peu peur... Alors maman pharmacienne te conseille de faire tremper ton doigt dans un récipient contenant deux sortes d'eaux, dont une seule est potable, l'autre étant "de Javel" (Javel? C'est qui, lui... Jamais entendu parler). Alors te voilà pris pendant vingt minutes, le doigt dans une tasse à mesurer.

Idéalement, faudrait tremper trois fois par jour, chaque fois pendant 20 minutes. Pas juste ça à faire moi là. J'ai tout de même été assidu dans mon "traitement", si on peut l'appeler ainsi. On m'avait dit qu'il fallait procéder ainsi jusqu'à ce que la rougeur et la douleur disparaissent. Après un premier trempage, j'ai appuyé sur mon doigt et du pue est sorti du coin de mon ongle. Bon, assez de détails... Il y avait donc bien infection. Mais j'étais quand même content de m'être chargé de la chose au bon moment et de ne pas avoir trop attendu.

J'étais confiant que ça n'allait pas durer des semaines. Le tout a en effet pris deux semaines à se résorber. Un moment donné, bien franchement, je n'y croyais plus. Mais il y a quelques jours, j'ai vu une certaine amélioration. Je croyais que c'était enfin terminé pour mon majeur quand tout à coup, après un roupillon, je constate que mon annulaire gauche, délicat voisin du"fuck you", a des airs de début de rougeur. Serait-ce un autre furongle furoncle. Heille, non, là, ça se peut pas. Pas une autre de cette affaire, juste à côté de l'ancienne. J'ai pas pris de chances, je l'ai fait tremper quelques jours lui aussi.

Et enfin, aujourd'hui, je crois que ça y est. Tout est parti. Aucune sensibilité, aucune rougeur. J'ai des bouts de doigts bien normaux maintenant. Que d'aventure!

Ça m'a fait penser au fait que je me ronge encore les ongles, même à vingt-cinq ans. Je n'ai pas appris de mes erreurs et des me souffrances antécédentes. Plus jeune, au primaire, je me souviens très bien de mes pouces, qui saignaient après une partie de ballon-chasseur. Quand venait le temps d'attraper le ballon, ma peau sous mon ongle de pouce subissait une légère pression vers l'arrière. C'était suffisant pour que ça ouvre un peu et que ça saigne.

Mais le pire, et c'est probablement ce qui a causé mon furoncle, c'est quand, en te rongeant les ongles, une petite peau se détache un tout petit peu de ton doigt. Et là, tu l'arraches et elle longe le côté de ton ongle. Pis là, ça chauffe un peu et tu regrettes tellement d'y avoir touché.

Je vais essayer de tout arrêter. Les ongles, les petites peaux, tout. Contrairement aux fumeurs, je peux pas vraiment dire que je suis "dépendant" de ça. Quoique... Même que j'en ai fait une résolution de début d'année. Mais je la tiens jamais. L'an prochain peut-être.


1 commentaire:

Anonyme a dit...

Javel est une ville en France.

Caro ;-)