4/05/2013

Tentative de modération

Bon, ça y est. J'ai décidé de me lancer un petit défi. Je veux régler un problème chez moi.

Quand je me lève le matin et que j'ouvre mon ordinateur, je me retrouve tout le temps sur Facebook et sur Twitter. Je souhaite voir ce que les gens ont à dire, ce qui se passe de pertinent dans le monde, ce qui retient l'attention. Je lis beaucoup, je partage ou suggère souvent, je commente peu.

Mais toujours est-il que ça dure beaucoup trop longtemps et que ça me fait perdre un temps fou. Très facile d'entrer dans la spirale, vraiment plus difficile d'en ressortir. Pis là, je me mets à lire tout ce qui passe. J'ouvre plusieurs onglets vers d'autres textes/articles/billets/vidéos. C'est encore pire quand il arrive quelque chose de gros dans l'actualité ou que je suis témoin d'une discussion enlevante qui, nécessairement, attire mon attention et gruge mon horaire dans le temps de le dire. C'est pas que c'est plate. Mais ça m'empêche d'étudier et de regarder pour des jobs.

Alors voilà. À partir de lundi prochain, j'essaierai de limiter mes consultations de réseaux sociaux (ou devrions-nous plutôt parler de médias sociaux, comme le soulignait Simon Jodoin, qui s'est adonné à un débranchement médiatique il y a quelques mois (et m'a appris par le fait même le mot herméneutique)).

Ce ne sera pas facile, je sais. Mais il y a eu des fois où je voulais tellement rien manquer de ce qui se passait là-dessus que j'y allais des dizaines de fois par jour. Ou que je restais branché à journée longue, en attendant qu'il se passe de quoi...Poche. On dit que la modération a bien meilleure goût. J'ai hâte de voir si s'applique autant à l'alcool qu'au truc de Zuckerberg.

Ce sera donc environ 10 minutes après déjeuner, 10 autres après dîner et 10 minutes après souper ou avant de me coucher, tout ça pour un total de 30 minutes par jour. Donc grosso modo 3 heures par semaine ou quelque chose comme ça. C'est déjà beaucoup, mais c'est quand même raisonnable je crois.

C'est un essai. Ça se peut que ça chie royalement. On verra.


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