4/16/2008

Get in shape, boy

Ça fait bien des années que j'essaie le plus possible d'avoir des habitudes de vie saines. Et non, malheureusement, ou heureusement (je ne sais pas trop...), ce n'est pas à cause de Francis Reddy qui marche comme un défoncé dans la pub de 5/30...

Je bouffe une bonne quantité de fruits et de légumes. Ce point-là est réglé. L'autre, c'est l'activité physique. Et ça fait vraiment un bout que je ne me suis pas pris en mains sur ce plan-là. Je marche pas mal, mais j'aimerais bouger un peu plus. Pas juste pour faire vibrer mon corps, mais aussi pour me faire aérer le contenu cérébral un petit peu.

Avant, il y a quelques années, c'était facile. Deux pratiques de badminton par semaine. Et ce n'était pas du tappage de moineaux de faibles, même si, vers la fin, il y a eu un léger ralentissement. Sérieux, rendu à mon niveau, assez élevé disons-le (ssstich!, bretelle qui pète), c'est vraiment exigeant et surtout plus amusant. On est à des verges du trois secondes entre deux frappes parce que les deux joueurs font juste des lobs ou passent dans le beurre et la margarine fondue. Honnêtement, j'aimerais vraiment ça me trouver un partenaire de jeu de mon calibre. Je pourrais me défoncer. Parce qu'à date, les adversaires que j'ai eu, sans vouloir les offenser, c'était pas fort.

À moins que je recommence à faire quelques séances de jogging. Je faisais ça à l'UQTR. Deux fois par semaine, rarement plus, je me tapais une bonne demie-heure de trot, écouteurs de iPod près des tympans. C'était pas mal. Sauf qu'à la longue, comme tout être humain le moindrement ordinaire, je me suis tanné. À faire des tours, j'avais fait le tour... plusieurs fois, même. Et puis c'était un peu dull de revoir les mêmes murs, les mêmes lignes sur le plancher dur. Tel que mentionné auparavant, ces temps-ci, c'est pas mal juste de la marche. De la marche utile. Elle me sert principalement à me rendre à mes salles de cours.

Ce matin, épicerie. À chaque fois, il me prend une folie de m'acheter tout plein de fruits (j'aime ça, les fruits, moé). Et il me manquait du lait. Pis du jus. Alors faites la balance : dans deux sacs de plastique, des pommes, des oranges, des poires et du liquide, ça pèse en crime bine. Arrivé à ma chambre, mes bras me donnaient l'impression qu'ils étaient plus longs d'un pouce. La langue à terre, narines et bouche occupées à haleter, j'ai pris une petite pause.

Hier, c'était en montant au troisième étage pour aller porter un travail. Monter des marches, ça paraît pas, mais c'est rushant quand ça fait un bail que tu ne t'es pas dégourdi les rotules comme il faut.

Cet été, je me demande ce que je vais faire. Si je reste à l'intérieur devant une caméra ou derrière un micro, je vais devenir flasque. Et ça, c'est une grande crainte, en ce qui me concerne. Par chance, l'automne prochain, l'école va être à trente minutes du logement, à pied. Pis je vais le faire, certain.

Alors, come on, let's go, on s'active.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Essaie le kayak cet été! J'en fais depuis plusieurs années et j'adore ça. J'ai même réussi à donner la piqûre à certains de mes amis. Après quelques séances de pagayage, je t'assure que tes sacs d'épicerie seront moins lourds ;) En plus, c'est particulièrement romantique une balade en kayak avec une halte pique-nique / baignade sur la plage. Vite l'été, grouille toi d'arriver ! (soupir)

Étienne Ferron-Forget a dit...

Ouais, ça me semble une bonne idée. Mais je ne suis pas trop sport d'eau. Plus de raquettes : badminton, tennis (si j'étais bon...) et ping-pong.

De même, j'aurais certainement un biceps plus gros que l'autre.