4/15/2008

CH jusqu'à la fin

D'habitude, on réussit toujours à avoir des billets, au moins une fois pendant l'année, pour aller au Centre Bell. La saison 2007-2008 n'a pas fait exception, sauf que je n'y suis pas allé. C'est plutôt mon cher frère qui est allé au moins deux fois, en compagnie du paternel.

Principalement pour trois raisons. Un : j'étais à Québec la plupart du temps, donc loin de Montréal et du CH. Deux : je savais très bien que mon frère aimerait mieux y aller que moi, alors tiens, le frère. Et trois : je n'avais plus vraiment la piqûre. Leur mauvaise saison de l'an passé avait bien accompli le travail consistant à ne pas m'impressionner.

Sauf que là, là, là, c'est rendu hot, tsé! Non mais là, là, là, ils sont bons. Et ils gagnent, merde. En début de saison, j'accordais le succès de l'équipe à une certaine chance. Des connaissances aussi y allaient de la même déclaration. Rendus au milieu de la saison, ils vont ralentir, dégringoler un peu et ne pas faire les séries. La même histoire allait se répéter et tout le monde allait dire que notre chère équipe n'est plus la même qu'avant. Avant, ils étaient bons. Aujourd'hui, ils sont poches.

Mais non. Grand, gros et obèse non! C'est l'équipe de l'heure, rien de moins. Et toute la province, même les bleuets du Lac-Saint-Jean, sont rendus bleus, blancs et rouges. En fin de semaine, je me suis surpris à crier comme un dingue, à plusieurs reprises, à cause d'un morceau de caoutchouc qui entrait où il le fallait.

Je suis comme plusieurs, et j'ose dire qu'ils vont se rendre pas mal loin. Ce soir, ce n'était pas leur meilleur match. Le meilleur reste à voir. Ils vont les planter, tous, peu importe qui osent se mesurer à eux. Jusqu'à la coupe.

Je ne rêve pas en couleurs : la coupe est grise, une combinaison de noir et de blanc, qui ne sont pas des couleurs, soit dit en passant.

Et certes, la piqûre revient tranquillement. Elle revient quand ils sont bons, en fait. Ça fait hypocrite, mais c'est de même. Je ne serais donc pas un vrai fan, désolé. Mais présentement, ça me rejoint. Parce que tout le monde en parle. Parce que c'est sur toutes les lèvres, quelques-unes féminines. Parce que c'est in. Peut-être aussi juste parce que je suis un gars et qu'un gars qui n'aime pas le hockey, c'est mal vu.

Juste ça, c'est suffisant pour dire que je prends part au mouvement, je fais la vague, et que je ne les lâcherai pas cette année.

Jusqu'à la fin.

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