10/22/2007

Pourquoi j'haïs Kaïn

Je n'avais pas prévu produire ce soir, mais bon, Léon est passé au Téléjournal tantôt...

J'en ai déjà parlé, je sais. Mais juste au cas...

Cinq ans (5) après Kiki BBQ, Martin Léon lance, probablement assez haut pour que certains l'attrapent, son nouvel album, Le facteur vent, le 6 novembre. C'est dans deux semaines et un jour. Pas tant de gens le connaissent, alors je lui fais de la pub gratis avec le plus grand plaisir.

Il a quelque chose de spécial, celui-là. Sa musique aussi. Ça se voit dans ses yeux, dans ses propos, son attitude : il fait de la miouze parce qu'il aime ça. C'est un besoin, un manque, un appel de je ne sais où. Je ne voudrais pas m'improviser connaisseur en musique, mais chez certains artistes, on dirait que ça se voit, cette affaire-là.

Le nom de Bélanger, Daniel de son prénom, me vient en tête. Lui aussi, il a cette patience, ce doigté, cet esprit allumé... Juste en passant de même, il tient un blogue sur le site Internet du journal Voir. Pour ceux que ça intéresse, dont moi. De plus, il a fait, il y a quelques années déjà, un disque composé principalement d'échantillonnage, Déflaboxe. Ça raconte l'histoire d'un boxer qui participe à un combat. Les chansons représentent les rounds. J'ai jamais eu la chance de l'entendre. Prochaine fois qu'on se voit, Caro, tu me l'amèneras s'il-te-plaît. Avec l'album de Gratton.

Je ne sais pas. C'est peut-être à cause de ça que je n'aime pas vraiment Kaïn. Ça reste en surface, ça ne vient pas du fond, ça manque de personnalité. Désolé pour les fans du groupe, mais reste qu'en produisant trois opus en à peu près trois ans, on tombe un peu dans la facilité, il me semble.

D'ailleurs, je n'écris pas ça pour me vanter, mais j'avais écrit, il y a deux ans environ, un commentaire sur le site de Voir, à la sortie de leur deuxième album. À l'époque, les lecteurs de Voir.ca pouvaient voter pour les meilleurs commentaires. Le mien avait été dans les mieux cotés de tous ceux que j'avais écrits. Fin de la parenthèse.

****

Bélanger signe son blogue avec une lettre : d. Mon prof d'Histoire des médias fait la même affaire. Il s'appelle Jean de Bonville, il signe JdeB.

Fuck, man! Êtes-vous si paresseux que ça, ou bien c'est parce que ça fait cool de ne pas se nommer au complet, un peu comme une vedette. Pour Daniel, je comprends un peu plus, mais pour Jean, non

Désolé, mais des choses du genre n'ont pas leur place dans notre société aujourd'hui.

Aucun commentaire: