10/13/2007

Quarante-huitième de journée

Il était là. Je l'ai vu de mes propres yeux, les siens derrière ses lunettes noires plutôt carrées. Ses cheveux crêpés vers le ciel. Je l'ai touché. Je l'ai senti. Plus que ça, je l'ai humé.

À côté, André Girard, publié lui aussi chez Québec Amérique. Les deux assis sur une table, dans la baie vitrée du bar, personne autour. Ils m'appartenaient.

Une demie-heure à leur poser des questions, à leur parler, à discuter de création littéraire essentiellement.
Trente minutes à les questionner sur leurs façons de faire, leurs inspirations, leurs motivations.
Mille huit cent secondes à comprendre un peu plus comment se façonne un roman, d'où ça vient et ce que ça implique.

SA signature dans MON livre, cadeau de frérot. Mieux encore, une dédicace personnelle, écrite par nul autre que lui-même :

Salut Étienne!
Merci pour les questions pertinentes!
À lire en dégustant un gros bol de Cric Crac Sugar Yummy Puffy Stuff!

S.

Peace, love, coconut.

Sa signature en haut à droite, illisible. Et un petit dessin de ce qui ressemble à un ours qui se questionne... Merci, Stéphane Dompierre. Merci, André Girard.

Merci spécial aussi à l'événement Les Donneurs, qui m'a donné la chance de rencontrer ces belles personnes.

Bref, un quarante-huitième de journée que je ne suis pas prêt d'oublier. Ne me reste qu'à le lire et à apprécier.

Et je n'ai même pas eu l'air d'un groupie! Putain, que quelqu'un me pince! Mais pas trop fort, là, quand même...

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Bon rythme, je trouve ça tout simplement savoureux