11/25/2007

Petit parcours d'un grand comique

On le connaît tous. C’est notre préféré, notre « chouchou ». Une inspiration pour certains, une idole pour d’autres. En lançant son dixième disque, tout continent confondu, François Pérusse confirme une fois de plus une production qui ne semble pas avoir de limites. Offrant un contenu plus cinglant, plus audacieux selon les dires de son créateur, le tome 7 de l’Album du peuple est atterri dans les magasins le 12 novembre dernier.

Tout commence avec un précieux magnétophone, appareil qui lui permet de faire ses premières découvertes auditives. Peu de temps après, c’est grâce à son frère Marc que François touche à la musique d’un peu plus près. En effet, Marc, aujourd’hui musicien et réalisateur d’albums, lui offre une basse. Il invite aussi son cadet à se joindre à son groupe musical. Plus tard, François joue auprès de Jean Leloup et Luc De Larochellière, entre autres. Il s’initie également à la radio, sur les ondes de CKRL, la radio communautaire de Québec. Déjà là, il déconne.

En 1990, à la suite d’une publicité radio portant sur la chanson Sauvez mon âme de Luc De Larochellière, il décroche une participation à Y’é trop d’ bonne heure, émission matinale sur les ondes de CKOI-FM. C’est sur ces ondes que naissent les fameuses Deux minutes du peuple. Un an plus tard, il fait ses débuts à la télévision à Musique Plus et lance, sans le rattraper, son premier tome de l’Album du peuple en 1991.

Les apparitions s’enchaînent. À la télévision, en compagnie des Bleu Poudre à l’émission Taquinons la planète, ainsi qu’à la radio, toujours à CKOI. En 1996, Pérusse se voit offrir la France. Entre-temps, d’autres albums du peuple voient le jour. À l’aube du vingtième siècle, Pérusse s’attaque plus précisément à la télé avec le JourNul (qui deviendra plus tard On s’écoute parler), journal télévisé s’attardant de façon comique à l’actualité. Ses deux minutes sont également adaptées à la télé.

D’autres pays s’intéressent désormais aux capsules de François. La Belgique, puis, plus tard, la Suisse, diffusent ses créations. En outre, François conçoit deux albums destinés au peuple français, dits « made for France ».

En 2006, il réalise un de ses rêves les plus chers. Dominic Champagne, metteur en scène du spectacle Love, méga production du Cirque du Soleil sur les Beatles, lui demande de faire des montages audio des conversations des membres du célèbre groupe britannique. Pérusse s’envole ainsi pour Las Vegas afin de concevoir les dialogues entre les membres du groupe qui l’a fait rêver dès sa tendre enfance.

Cette année, outre ses 2 minutes du peuple sur le réseau Énergie à la radio, il continue de créer des pubs pour Oasis en France ainsi que des sonneries de téléphones pour Rogers. Bref, le gars est pas mal occupé.

Vous l’aurez compris, sa carrière se résume à peu près en un seul mot : succès. En tout, jusqu’à présent, notre cher comique natif de Québec a récolté plus d’une trentaine de prix ou distinctions pour l’ensemble de son œuvre (albums, pubs, séries télé, capsules, etc.)

Tête folle, toujours en train de penser, il lui arrive quand même de sortir de sa bulle par moments. Fidèle à ses six pieds un pouce, fort de ses dix-sept ans de carrière et aujourd’hui âgé de quarante-sept ans, François aurait bien pu s’asseoir sur ses lauriers après tant de succès. Mais il ne l’a pas fait. Maintenant père de famille, il préfère encore demeurer à l’abri des caméras et s’affairer à ses projets, solitaire, dans son coin, livrant capsule par-dessus capsule. Ses personnages tous plus débridés les uns que les autres offrent, à chaque écoute, un moment de plaisir, voire de jouissance, qu’aucun objet sexuel ne peut égaler!

Tes folies, on les veut encore, encore et encore…

Merci François!


Un fan incorruptible

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Pas pire pantoute!
Bravo mon amour.